Je m'appelle Bonnie-Grace Elle Hardwick, je suis née le neuf octobre dans la ville de Seattle. Je suis de nationalité américaine, mais mes origines sont américaines, chinoises et cherokee. J'ai fêté mes vingt ans cette année, qui aurait pensé que j'arrive en vie jusqu'a cet âge là ! Aujourd'hui je vis à Seattle, dans le quartier de quartier où j'y ai trouvé ma place depuis ma naissance. On me dit souvent que je suis souriante, serviable, tolérante, active et attentive, mais je suis aussi rancunière, jalouse, secrète, impulsive et parfois méchante. J'ai souvent la manie de toucher mes cheveux, jouer avec mon téléphone ou mordiller le bout de mon stylo. Il faut dire que personne n'est parfait, de nos jours. Chaque matin, je me lève pour effectuer mes études d' histoire de l'art. Niveau amour, je suis célibataire, mais désespérément amoureuse et cela me déplait. Quand on me croise dans la rue, on me dit souvent que je suis le sosie de Malese Jow mais moi je pense que ce n'est pas du tout le cas. Les gens ont bien trop d'imagination !

Le silence était pesant dans la maison, presque trop pour moi qui avait toujours l'habitude d'entendre le rire de ma mère après que mon père est fait une blague. Cela me semblait vraiment étrange, même si je n'avais que huit ans et que cela était déjà arriver quelques fois. Mais là, il y avait quelque chose d'autre dans l'air ou quoi que ce soit d'autre qui faisait que pour la première fois de ma vie j'avais peur alors que me trouvais dans ma chambre. Pourtant je ne bougeais pas d'un pouce, ma peluche serrer dans mes bras et j'attendais que quelqu'un vienne m'expliquer ce qui avait bien pu ce passer. Il y aussi le fait que ma grand-mère soit venu me chercher à l'école alors qu'il restait encore au moins trois heures avant que ce soit la sortie... Tout faisait que je trouvais ça vraiment étrange. Alors que je prenais la décision de vouloir descendre, la porte s'ouvrit sur ma grande soeur qui avec un petit sourire vint s'asseoir à mes côtés. Emmie avait les yeux rouges, ce qui arrivait seulement quand elle se disputait avec ses copines, nos parents ou encore avec son chéri. A bientôt seize ans, elle était l'exemple parfait de celle que je voulais être plus tard. « Qu'est-ce qu'il y a ? » Elle soupira avant de lever sa main qui caressa doucement mes cheveux, tendrement comme-ci elle essayait de retarder le moment de m'avouer ce qui était en train d'arriver. C'était rare qu'elle ne tourne autour du pot comme cela, mais j'attendais patiemment qu'elle ne prenne la parole. « Mamie va venir te le dire, mais elle m'a juste demander de te dire que tout allait bien ce passer... Après tout on va être forte. » Ca me faisait peur ce qu'elle venait de dire, parce que j'avais pbeau ne pas être très veille, j'étais certaine qu'il y avait quelque chose qui n'allait vraiment pas. Au moment la porte s'ouvrit sur notre grand-mère qui semblait retenir ses larmes. Elle s'installa de l'autre côté de moi, certainement en train d'essayer de trouver les mots Après tout ça ne devait pas être facile pour elle et je le voyais très bien sur son visage, je ne l'avais jamais vu aussi âgée de toute ma vie. « Bonnie... Tu savais que ta maman n'étais pas très bien ces derniers temps ? N'est-ce pas ? » J'acquiesçais, oui je le savais mais qu'est-ce que cela pouvait bien avoir ? En me tournant légèrement je vit tout de suite les larmes couler sur les joues d'Emmie qui ne semblait plus pouvoir retenir sa peine. « Ta maman est partie rejoindre les anges, ma chérie... » Je ne compris pas sur le moment et en fait j'étais déjà certaine de ne jamais le comprendre... La grande question était pourquoi, nous avions encore tant besoin d'elle et elle avait encore tant à vivre. C'est ce jour-là que j'ai compris que la vie était injuste.

Comme toujours j'étais venue trouver refuge auprès de la seule personne qui avait toujours réussi à me comprendre et cela même quand je ne disais pas un seul mot. Ma mère. Cela faisait maintenant six ans qu'elle n'était plus de ce monde et malgré le temps, tous les matins je ne pouvais m'empêcher d'entendre sa voix m'appeler pour me lever. Le pire venait peut-être du fait que je n'arrivais que difficilement à me rappeler de son ntonation ou encore de l'odeur de son parfum. Peu à peu, les souvenirs ce brouillaient et c'est pour cela que j'avais eu l'idée d'écrire pour ne pas oublier le moindre petit détail que je me souvenais sur elle. Ce n'était pas un journal normal parce que je trouvais idiot de noter ce que l'on peut faire de ses journées, mais cela me permettais de rester proche de sa personne. Là, j'étais venu auprès d'elle pour oublier la colère que je ressentais envers celui que je considérais comme mon meilleur ami depuis ma plus tendre enfance. Il avait toujours fait partie de ma vie et là, il avait fait quelque chose qui m'avait fait souffrir plus que je ne l'avais imaginer. Bien entendu c'était un garçon, il fallait qu'il fasse ce genre de découverte, mais je ne m'attendais pas à ce qu'il me le cache pendant autant de temps. Nous n'avions que quatorze ans, certes, mais nous nous étions faite la promesse de ne jamais avoir un seul secret entre nous. Alors quand je l'avais vu avec celle qui était sa petite-amie, j'avais été comme trahie et la fuite m'avait sembler être la meilleure solution. Enfantin, mais bon, nous étions dans cette transition entre le monde de l'enfance et celui des adultes. Le plus dur des passages. Heureusement, je pouvais compter sur ma soeur et mon frère qui était toujours présent quand j'en ressentais vraiment le besoin. Il y avait des bons côtés à être la petite dernière de la fratrie. Alors que j'étais assise en face de la pierre tombale, je commençais à réfléchir à mon comportement. Je n'étais plus vraiment la même ces derniers temps, peut-être à cause des changements qui s'opéraient dans ma tête mais aussi au niveau de mon corps. Le fait de ne plus être considérée comme une petite fille, de sentir parfois les regards insistant de certains garçons... Puis le fait de le voir autrement que comme mon meilleur ami. Depuis quelques temps je n'arrêtais pas de penser que ce serait lui mon premier baiser, que je serais le sien aussi mais ça ne serais jamais le cas. Alors que j'allais me mettre à parler a ma mère, des bruits de pas me firent sursauter et je me retournais pour tomber sur lui. « Qu'est-ce que tu fait ici ? » Il s'approcha et s'installa à côté de moi tout en soupirant. « Je savais que je te trouverais ici et j'avais besoin de te parler à cause de ta réaction. » Voilà, qu'est-ce qu'elle allait bien pouvoir lui dire ? Devais-je lui dire la vérité et que j'avais été jalouse de le voir aussi proche de cette fille ? Non, je ne pouvais décemment pas faire ça. « J'ai eu peur et j'ai été blessée... Je veux dire nous nous étions promis de toujours tout nous dire et quand j'ai demander à Cameron s'il t'avais vu, il m'a lancer que tu étais avec ta copine. Je n'ai pas voulu le croire et il ma dit que cela faisait au moins deux semaines que vous étiez ensemble. Le fait que tu ne m'est rien dit me fait penser que je suis donc pas digne de ta confiance et que tu n'arrivais pas à me le faire comprendre. » Je me remettais sur mes pieds pour faire en sorte qu'il ne voie pas mes larmes et pouvoir garder un peu de ma dignité. « Tu sais quoi, je me rend compte que je me repose peut-être un peu trop sur toi. Je suis un poids et tu as envie de liberté... Je te la rends, vaux mieux faire en sorte que nos vies prennent un chemin différent et que nous essayons de vivre notre vie chacun de notre côté. Excuse-moi, maintenant il faut que je rentre. » Je commençais à m'éloigner quand je le senti me retenir. « Ce n'est pas ça Bonnie, jamais, tu est trop importante dans ma vie. » Je lui lançais un sourire triste avant de retirer mon poignet de son étreinte et je ne pouvais me retenir de le serrer dans mes bras. « Tu verras, dans quelques jours tu ne te souviendras même plus de moi. » Je le regardais une dernière fois et déposait un léger baiser sur ses lèvres avant de partir en courant. Un nouveau chapitre de ma vie venait de prendre fin.

La fête battait son plein et je ne pouvais m'empêcher de sourire en voyant l'une de mes amies en train de danser comme une folle sur la piste, se fichant totalement du regard des autres. C'est ce que j'appréciais le plus chez elle, ce grain de folie qui me manquait cruellement. Ma vie avait tellement changer ces dernières années, il ne faisait plus partie de ma vie depuis ce jour dans le cimetière, mais je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer de loin. Nous étions dans la même Université et je devais avouer que je faisais toujours attention à lui. Après tout il avait eu une place vraiment importante dans ma vie. Il était un peu la cause de ma venue à cette soirée, sinon je serais rester chez moi à buller en lisant un livre ou en peignant un énième toile qui s'entasserait dans mon atelier. Je ne l'avais pas encore vu, mais je savais très qu'il serait là ce soir et pas seul bien entendu, sa copine serait à ses côtés comme toujours. Contrairement à moi il avait plus de constance dans ses relations, moi j'enchaînais alors que lui était avec cette fille depuis son entrée à la Fac. C'était douloureux pour moi, j'avais l'impression qu'elle allait peut-être avoir le statut très bientôt de fiancée. Après tout cela faisait deux ans qu'ils étaient ensemble et c'était dans la continuité des choses, je l'enviais d'avoir cette stabilité dans sa vie parce que moi je n'arrivais pas assez à faire confiance aux hommes. J'allais avaler mon cinquième ou sixième verres de bière quand l'un de mes amis s'approcha de moi avec un sourire éblouissant. « Il viens d'arriver et d'après ce que j'ai compris, il y a de l'eau dans le gaz avec Miss Parfaite. » C'était le surnom que nous avions trouver pour cette fille qui était cherleedear, excellente élève et surtout membre de nombreuses associations. Il y avait aussi eu une hésitation sur La chose, mais c'était tout de même un peu trop dégradant. En tout cas la nouvelle était vraiment très bonne, même s'il n'y avait aucune chance pour que je lui adresse la parole ce soir. La dernière fois, c'était un "Comment ça va ?" à la messe anniversaire du décès de ma mère où il était venu en compagnie de ses parents. La soirée continuait tranquillement et j'enfilais encore quelques verres avant de vouloir prendre l'air pour me remettre un peu les idées en place avant de rentrer chez moi. Mon père n'apprécierais pas de me voir dans cet état, même si cela avait déjà été le cas. En arrivant dans le jardin, je reconnaissais tout de suite la silhouette au bord de la piscine et je ne pouvais m'empêcher d'aller vers lui. « Salut. » Ma voix était chevrotante à cause de l'alcool et l'euphorie me faisait penser que tout allait bien dans le meilleur des mondes. « Miss Par... Euh, ta copine est pas là ? » Il secoua la tête négativement sans prendre la peine de me répondre et je n'étais pas vraiment d'humeur. C'était moi qui l'avait repousser il y avait quelques années, mais bon, il pouvait tout de même faire un effort puisque j'en faisais un de mon côté. Mais il n'avait pas l'air partant. « Bien je vais te laisser puisque je dérange. » Je reprenais le chemin de la maison tout en essayant de marcher droit, j'avais encore toutes mes facultés mais j'avais tout de même du mal à marcher droit. J'étais presque arriver au niveau des portes-fenêtres qu'une main se posa sur mon bras. « J'ai besoin de toi... » Mon coeur se serra comme jamais et je me retournais pour le prendre dans mes bras, retrouvant cette sensation de sécurité que je ressentais seulement avec trois autres personnes, mon père, mon frère et ma soeur. Il avait l'air à bout et je relevais son visage pour le regarder droit dans les yeux. Je caressais ses joues avant de prendre la parole. « Je serais toujours là pour toi, même si j'ai pu te faire penser le contraire. Tu est une partie de moi. » Pour le lui faire comprendre, je posais ma bouche sur la sienne pour un baiser qui aurait du être juste un effleurement. Je ne m'attendais pas à ce qu'il s'accroche à moi et réponde à cet échange... Mais au moins, j'étais avec lui.

Maintenant il faut que l'on sache quel est ton pseudo, qui est Nothing et quel prénom se cache derrière toi: Marine. On désire aussi savoir que tu es âgé de dix-huit ans. Il est primordial de savoir quels sont tes jours de présences, pratiquement tous les jours. Pour notre petit plaisir personnel pourrais tu nous dire comment tu as découvert le forum ? Sur Bazzart. et ce que tu en penses ? Il est super, j'ai tout de suite adorer le contexte et surtout le design. Et puis si tu as un dernier mot à nous dire, n'hésite pas et je n'ai pas de dernier mot. .