Je m'appelle Alaska B. Kendall, je suis née le 29 août 1989 dans la ville de Seattle. Je suis de nationalité américaine et mes origines sont également américaines. J'ai fêté mes 22 cette année, qui aurait pensé que j'arrive en vie jusqu'a cet âge là! Aujourd'hui je vis à Seattle, dans le quartier de Hillman où j'y ai trouvé ma place depuis trois ans. On me dit souvent que je suis émotive, énergique et généreuse, mais je suis aussi impulsive et difficile à saisir. J'ai souvent la manie de fumer et jouer avec mes cheveux sans arrêt. Il faut dire que personne n'est parfait, de nos jours. Chaque matin, je me lève pour effectuer le métier de femme de ménage dans un hôtel, en attendant de terminer mes études en design intérieur. Niveau amour, je suis célibataire et cela me convient pour le moment. Quand on me croise dans la rue, on me dit souvent que je suis le sosie de Ashley Benson mais moi je pense que ce n'est pas du tout le cas. Les gens ont bien trop d'imagination !

Des cris. Des coups. Une assiette qui traversait la pièce pour ensuite éclater en morceaux. Ma mère en pleurs. L'odeur de l'alcool qui émanait de mon beau-père. Cela arrivait très souvent lorsque je n'était encore qu'une enfant. Mes parents avaient divorcé peu après la naissance de ma petite soeur et ma mère avait obtenu la garde complète de nous deux. Pas longtemps après le divorce, elle commença à fréquenter un homme, Richard. Lors de leur rencontre, il avait semblé parfait pour elle, il lui promettait qu'il allait s'occuper d'elle et être un meilleur modèle paternel que mon père biologique. Ma mère, qui avait de la difficulté à digérer son divorce et n'avait pas la force de prendre soin de deux jeunes enfants, le perçu évidemment comme un sauveur. Mais après un ou deux mois, la vraie personnalité de Richard fit surface et il s'avérait être alcoolique, violent et impliqué dans des affaires pas trop légales. À l'époque, j'étais âgée de cinq ans, ma soeur Avril elle en avait seulement deux. Elle, elle était encore trop jeune pour comprendre ce que ces disputes signifiaient mais moi, je commençais à réaliser. Je comprenais qu'il valait mieux éviter de se retrouver dans le chemin de Richard si on ne voulait pas subir le même traitement que maman. C'est ainsi que j'ai passé de nombreuses nuits cachée dans ma chambre, serrant ma petite soeur contre moi en tentant de lui changer les idées.


Cela a duré un certain nombre d'années. En vieillissant, je remarquais de plus en plus les traits fatigués et déprimés de ma mère. Je comprenais que Richard ne lui apportait que du mal et souhaitait qu'il disparaisse de sa vie, de nos vies, au plus vite. Comme de fait, un jour alors que mon beau-père était sorti, ma mère nous a demandé de faire nos valises le plus rapidement qu'on put. En à peine vingt minutes, tout ce qui nous appartenait était dans la voiture et nous quittions le quartier où nous vivions pour nous installer à Seattle, où une grande partie de la famille de ma mère demeurait. Normalement, les problèmes auraient dû s'arrêter là. Ma mère aurait été censée retrouver le sourire et se sentir mieux. Au lieu de cela, elle fit une dépression. Je ne savais pas pourquoi et je ne le saurai probablement jamais. Peut-être qu'elle avait toujours peur qu'il la retrouve, peut-être qu'elle avait honte d'avoir passé autant de temps avec ce monstre.

Malheureusement, au lieu de profiter de la nouvelle vie qui s'offrait à elle, ma mère a préféré continuer de se détruire. On dirait qu'elle avait depuis longtemps abandonné l'idée de vivre et qu'elle attendait seulement que la mort fasse son travail et vienne la chercher. Quand elle réalisa que la mort ne semblait pas prête à l'amener avec elle, elle décida d'agir.

J'étais à l'école ce jour-là. J'avais quatorze ans. J'étais en cours de maths lorsque le directeur m'a convoqué à son bureau. En classe, j'étais habituellement plutôt calme, je ne me laissais pas marcher sur les pieds, surtout par les enseignants, mais pas au point d'être une abonnée des salles de retenue. Je ne comprenais donc pas pourquoi il souhaitait me voir. Une fois arrivée dans son bureau, il me fit asseoir. À l'air grave sur son visage, je compris que je devais m'inquiéter. Puis j'aperçus ma soeur entrer dans la pièce. Qu'est-ce qui se passait? Puis il se décida enfin à parler, sur un ton anormalement calme.

"Alaska, Avril, j'ai été informé que votre mère a été hospitalisée. Je ne connais pas la raison, mais votre tante va vous emmener la voir. Ils pourront mieux vous informer une fois là-bas."

Vous savez, ce genre de moment où tout va au ralenti, où tout est un peu flou? C'est ce que j'ai ressenti toute cette soirée. C'était long, personne ne pouvait encore rien nous dire. Nous avons attendu, moi, Avril et ma tante. Puis un docteur lui a fait signe de venir. Il avait l'expression que les médecins emploient pour annoncer à quelqu'un qu'il a un cancer ou qu'on va devoir lui amputer la jambe. Je ne me rappelle plus très bien de ce qui s'est passé ensuite. J'ai pleuré, énormément pleuré. Ma maman n'était plus là. Elle avait abandonné, nous avait abandonnées.

Comme mon père n'avait jamais démontré d'intérêt pour ses enfants, c'est la soeur de ma mère qui nous a accueillies chez elle. Elle avait une fille de mon âge, Skye et elle était toujours mariée, mais mon oncle travaillait pour l'armée et était donc très souvent absent. Je crois que, jusqu'à présent, les plus belles années de ma vie ont été celles que j'ai passé là-bas. Ma tante Shay était douce, généreuse et attentive, tout comme l'était ma mère auparavant apparemment. Elle nous considérait moi et ma soeur comme ses filles et nous traitait de la même manière que Skye. J'adorais ces soirées où elle nous montrait de vieilles photos d'elle et ma mère ou nous racontait leurs plus grandes bêtises. Bien sûr, j'étais toujours très triste de ce qui était arrivé à ma mère, mais j'étais tout de même un peu contente d'avoir trouvée une vraie maman, qui prendrait soin de moi et m'élèverait comme il le faut.

Maintenant il faut que l'on sache quel est ton pseudo, qui est Pixie et quel prénom se cache derrière toi: Sarah. On désire aussi savoir que tu es âgé de quinze ans. Il est primordial de savoir quels sont tes jours de présences, soit tous les jours, si possible. Pour notre petit plaisir personnel pourrais tu nous dire comment tu as découvert le forum ? Je sais plus trop... et ce que tu en penses ? Il est merveilleuuuuux. Et puis si tu as un dernier mot à nous dire, n'hésite pas JE VOUS AIME! .